Aujourd’hui je vais vous parler d’une découverte que j’ai faite récemment et qui m’a assez surpris au sujet d’un jeu basé sur un dessin animé de mon enfance qui n’a pas vraiment marqué les esprits, à savoir une émanation futuristique des Pierrafeu : Les Jetsons !
Ouais, il faut avoir plus de 40 ans pour se souvenir de la diffusion aléatoire de cette série en bouche-trou dans les programmes vacances du début des années 80 en France. Et là, il s’agissait de la première saison, celle de 1962 et pas celle de 1984 que l’on a vu en France à partir de 1992 dans Hanna Barbara Dingue Dong avant de multiples rediffusions.
Comme aux USA cette série était une institution, Hanna Barbera a commandé à Taito un jeu pour Super Nintendo qui fut développé par Sting (Roxxxxxxèèèène) Entertainment… Sting Entertainment ! Jeu qui est sorti en 1994 aux USA parce qu’ils savaient qu’en Europe on en avait rien à foutre…
Le jeu a divisé la critique car bien que fidèle graphiquement au dessin animé (c’est à dire moche), le gameplay a laissé interrogatifs un paquet de joueurs puisqu’ils s’agit d’utiliser un aspirateur (le POP ou Pneumo Osmatic Precipitator ) pour aspirer les ennemis, aspirer et recracher des projectiles ou grimper au mur et au plafond.
En plus il y a un timer ultra-punitif qui exaspèrera les débutants en pleine découverte d’un nouveau niveau.
Côté son, c’est juste dégueux !!!
Vous allez me dire : « mais qu’est-ce qui vaut le fait que tu utilises le terme ‘découverte’ pour parler de ce jeu? »
Et bien tout simplement que c’est le premier jeu à licence que je connaisse, et vous savez que ce n’est pas un absolu, qui n’est pas un jeu reprogrammé à la va-vite à partir d’un autre jeu asiatique inconnu dans nos contrées ou d’un jeu pourri perdu dans un placard mais que c’est bien l’inverse qui s’est produit.
En effet, en 1995, Kadokawa Shoten, éditeur bien connu, a créé un nouveau manga appelé Yōkai Buster Ruka et ils voulaient que Sting (Roxaaaannnnneee !!!) – Non ! Sting Entertainment – reprogramme le jeu Super NES « The Jetsons » et le recycle en un nouveau jeu appelé Yōkai Buster: Ruka no Daibōken (littéralement : « Casseuse de Fantômes: la grande aventure de Ruka » – GhostBusters !!!) avec une nouvelle musique (ça valait mieux), de nouveaux ennemis et de nouveaux décors.
Les deux versions ont essentiellement le même moteur mais avec une histoire et un thème différents, la limite de temps ultra punitive étant, hélas, toujours de la partie.
(Ce copié-collé vous était offert par Wikipédia, roulette russe du savoir depuis 2001)
Dans cette version japonaise, le joueur prend le contrôle de Ruka-chan, une fille démoniaque agressive qui vit dans un monde rempli de monstres nuisibles.
Une grande partie de son passé est enveloppée de mystère et son âge n’est clairement pas évoqué sinon qu’elle est très vieille mais a la mentalité d’une fille de 13 ans.
Contrairement au décor futuriste de l’imaginaire américain des Jetsons, la version japonaise utilise un décor contemporain à l’architecture japonaise (sans déconner).
Cette version du jeu contient quelques ajouts, notamment un niveau sous-marin supplémentaire, un mini-jeu et un mode d’entraînement.
Pour ma part, je préfère les graphismes de Ruka ainsi que son environnement sonore à celui des Jetsons. Je ne sais pas si c’est l’effet « kawaii » qui trouble mes sens mais je trouve la version japonaise plus maniable et légèrement moins difficile.
En tout cas, j’ai apprécié cette découverte qui m’a donné envie de vous en parler et je vous dit « à plus! »