Au Japon, le Minitel c’était la Famicom !

Dans les années 80 et 90, « la télématique » comme on l’appelait à l’époque faisait ersatz de « multimedia » de même que le réseau « transpac » annonçait les prémices « d’internet ».
Le terminal qui permettait d’y accéder était le minitel, un poste à tube cathodique affublé d’un clavier qui permettait de trouver un numéro de téléphone en France, acheter ses billets de trains, connaître la météo ou dialoguer de manière coquine ou salace avec des inconnu(e)s…

Cependant, dans un pays comme le Japon où énormément de foyers étaient équipés d’une Famicom, certains se sont proposés d’en étendre les fonctionnalités au travers d’une extension permettant de la connecter à un réseau téléphonique.

Ce fut le cas en 1988 des sociétés Bridgestone, Microcore et NTT, chacune ayant sorti leur version de la même extension.

Pour notre part, nous avons acquis sur leboncoin le TV-Net MC-1200B pour 15€, il ne peut plus fonctionner et nous l’avons eu incomplet sans sa télécommande mais c’est un joli morceau d’histoire.

La galerie ci-dessous vous montre un lot complet trouvé sur ebay mais trop cher pour nous (150€ en prix de réserve) :

A l’instar du Minitel, le TV-Net MC-1200B permettait de faire des paris sportifs, de gérer son compte bancaire ainsi que d’acheter ou de vendre des titres boursier, etc.

Il contenait un système interne plus la possibilité de « booter » sur des cartes externes au qui étaient notamment fournies par des sociétés de paris auprès desquelles il fallait s’abonner.

D’après le forum Gamopat, a qui nous avons piqué beaucoup des informations de cet article, il existait aussi un modèle autonome appelé DATASHIP 1200 ainsi qu’une imprimante.

Il a existé pendant quelques mois une version américaine de cette extension qui permettait de jouer à la loterie d’état du Minnesota aux USA mais l’expérience (10$ par mois pour les usagers à qui on fournissait une NES et une extension modem) a été interrompue car Nintendo of America y voyait un problème d’image, ne souhaitant pas être accusés de pousser la jeunesse dans le monde du vice et du jeu. (source : Destructoid.com + un épisode James and Mike Mondays que je n’ai pas retrouvé mais juré ma race, je l’ai vu…)

C’est encore et toujours sur le forum Gamopat que nous avons trouvé les deux liens de publicités d’époque proposées sur Youtube.

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