Les moments de « loose » totale – les tournages

Avec deux ans de retard nous continuons notre petite série « bloguesque » sur les moments de notre vie associative où tout part en cacahuète ou bien ceux au cours desquels on se demande : « mais qu’est-ce que je fais là? »

Aujourd’hui, les tournages et tentatives de tournages pour notre chaîne YouTube qui ont parfois amené à un abandon de tournage…

La nouvelle caméra

On se paluche à l’avance pour s’être enfin offert le dernier smartphone, écran ultra-large, capteur en tera-pixels, zoom numérique X250000, etc… Et là : IL NE RENTRE PAS DANS LA PINCE SUPPORT DU TREPIED !!!

Le nouveau micro

la caméra de ouf qu’on t’a prêté a tous les types de branchements pour source audio extérieure… sauf la plus standard ! pas de prise jack pour brancher ton super nouveau micro que tu as acheté en version « jack 3,5 » pour que justement il soit « universel ».

Les mises à jour de Windows

Il faut bien une station de tournage/streaming pour gérer une émission. Malheureusement quand tu as un équipier qui est un obsédé (légitime) de la sécurité informatique qui ne peut s’empêcher de lancer toutes les mises à jour système possibles, tu te retrouves parfois avec un micro ou une carte d’acquisition non reconnus, des caméras fantômes, le logiciel de streaming qui perd ses plug-ins et des enregistrements où malgré de multiples vérifications et un monitoring pointilleux, il manque toujours un élément dans l’enregistrement final et surtout LA VOIX DES PRESENTATEURS !

La panne opportune

Tu passes deux heures à faire des prises de test parfaites avec une console et un jeu ultra-rare pour avoir un écran désespérément noir quand tu cries enfin : « Action! »

Console morte… on la change !
Carte d’acquisition qui ne voit plus le signal… on la change !
CD qui est bizarrement devenu illisible MAINTENANT… non, on ne le change pas ! parce qu’il est putain de rare et qu’on n’en a qu’un !

Les emmerdeurs innocents 1/2

Lorsque tu tournes à domicile et que tu es au milieu de ta meilleure prestation oratoire pendant ta meilleure prise sur 35 et que soudain quelqu’un sonne à ta porte…

Les emmerdeurs innocents 2/2

C’est aujourd’hui, alors que tu n’as que deux heures pour mettre en boîte ta vidéo avec une prochaine fenêtre de tir dans deux semaines, que ton voisin décide de tester/réparer/démonter/remonter/re-tester le moteur de son scooter pourri collé à la fenêtre du studio !
Bien évidemment, il fait la pause dès que tu pauses… et il abandonne aussi dès que tu finis par abandonner.

Le problème de l’Urbex

Tu arrives pour tourner dans un super lieu discret que tu surveilles depuis des semaines… et aujourd’hui, juste aujourd’hui, il y a une porte qui n’était pas là avec un cadenas et/ou une chaîne et/ou une alarme…

L’ingénieur son « professionnel » trop pointilleux

A la fin d’un stream d’une chaîne partenaire où ton équipe gère les caméras et la diffusion, tu as l’occasion de diffuser en exclusivité un concert « live ».

Alors que tu demandes une simple sortie son stéréo de la régie plateau à brancher dans ton ordi, l’ingé-son local te fais un cours magistral sur le fait qu’il ne peut se permettre de te donner un son « amateur » car lui c’est un « perfectionniste », un « artiste qui se respecte », un « puriste » qui va te faire « une matrice qu’il t’enverra dans le V5000 avec un compresseur à display rack dans le TPVS » (complètement glucose) pour qu’au final en voyant le replay de ton stream tu constates que les spectateurs ont entendu : le bassiste… et seulement le bassiste ! (démontrant du même coup qu’une ficelle tendue sur un manche de pelle a la même utilité.)

mais encore…

Nous reviendrons un jour sur de nouvelles emmerdes et sans doute que nous n’attendrons pas deux ans.

@+++++++