Mais quel est notre problème? Pourquoi nous infligeons nous cela? Qu’est-ce qui nous pousse à nager dans la boue en espérant extraire une bulle d’eau claire?
Peut-être que nous avons juste peur que si nous rations une seule bouse perdue au milieu de la fosse à purin, notre échelle de valeur aurait un barreau manquant et s’effondrerait sous nos pieds.
Power Rangers 2
Une bonne intro en plan fixe + texte (chinois pour l’occasion) puis … tiens c’est plutôt mignon en fait !
Si vous vous attendiez à des cascades et autres acrobaties, oubliez-les !
Notre jolie Ranger Jaune (avec la grosse paire de burnes de la V.O.) avance pistolet en main pour récupérer des disques qui lui servent à … quelquechose… quand on en a 10.
Les ennemis font des dégats avec leurs projectiles comme au simple contact, heureusement la barre de vie est généreuse.
Parfois on passe devant un portail que l’on active avec la flèche du haut, on bénéficie alors d’une nouvelle arme (souvent plus pourrie que celle de départ).
Notons que dans ce jeu, les sauts de l’ange sont souvent payants.
Power Rangers 3
Pour être cohérent avec le précédent, il s’agit d’un… versus fighting !
On a droit à la totale : c’est moche, ça clignote, le son est dégueux. La palette de coups est minimaliste : B=poing, A=poing aussi, sauf si on saute… là ça fait un coup de pied.
Le jeu existe aussi sous l’appelation « Power Rangers 4 The Movie » mais c’est le même avec un faut menu de sélection pour 8 joueurs.
Rayban the Third
Le monde est décidément plein de surprises… voici une adaptation de « Lupin the Third », plus connu dans nos contrées sous le nom de « Edgar – Le Gentleman Cambrioleur ».
Graphiquement c’est plutôt bien fait, l’allure des personnages est reconnaissable au premier coup d’oeil.
Le jeu est un plateforme-action ultra fluide que nous n’avons pas pu approfondir puisqu’on meurt en sautant du deuxième au troisième toit. Après 1h30 d’essais infructueux, nous avons abandonné.
Red Pig
Aussi titré « Valiant Pig – Porco Rosso », le film dont il est censé être tiré.
En réalité, il s’agit du jeu Disney « BALOO » dont l’écran d’accueil et le sprite principal ont été modifiés.
Une belle escroquerie…
Sonic The Hedgehog
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un portage sur NES des aventures du plus célèbre des hérissons bleus de chez SEGA.
Le jeu est rapide et fluide avec cependant un cruel manque de couleurs.
SOMARI
Houlala ! croisez SOnic et MARIo, vous obtenez « SOMARI »!!!!
Là encore il s’agit juste du jeu Sonic avec le sprite de Mario à la place…
La jouabilité est cependant problématique car la hitbox correspond toujours au contour de Sonic et non du plombier moustachu, aussi on passe son temps à ne pas comprendre pourquoi on se fait toucher.
Super Aladdin
Si la version Megadrive/Genesis est reputée pour la qualité de son animation et la version SNES pour ses couleurs, c’est le choix de la version SEGA qui a été ici privilégiée.
L’écran d’accueil ainsi que la première illustration du scénario sont piqués à Prince of Persia, le reste est bien du Disney.
La couleur et l’animation sont bien reproduits, cependant les contacts avec les ennemis ou leurs armes sont assez aléatoires.
Si il y avait eu un zeste de finition supplémentaire, c’est un produit qui aurait pu décemment trouver sa place en rayons à l’époque de la sortie du dessin animé.