Dans notre article sur les travaux en cours nous vous avons montré une image d’Amstrad CPC démonté.
Il provient d’un lot de trois , deux AZERTY et un QWERTY, mais un seul est entièrement fonctionnel.
En le testant et en fouillant dans un lot de disquettes nous avons été troublés par les vieilles habitudes qui ressurgissaient.
Pour ceux qui ne le sauraient pas , les Amstrad CPC 6128 étaient livrés avec deux disquettes contenant deux versions du CP/M (vous savez le truc que Microsoft a plagié en le renommant DOS !) , le « 2.2 » et le « Plus » ainsi que le langage LOGO de Digital Research accompagné de quelques démos (traitement de textes, graphisme, passages du jeu Roland in Time).
En déballant les divers lots accumulés ces derniers mois, nous avons trouvé un de ces duos de disquettes officielles Amsoft mais hélas la première était ouverte en deux et le floppy était rayé et impacté en plusieurs points.
Ces disquettes avaient leur importance puisque les CPC démarraient sur un Basic en ROM qui ne contenait pas les instructions nécessaires au formatage ou à la vérification des secteurs.
Pour cela, il fallait passer par le langage CP/M qui devait être chargé depuis une de ces deux disquettes ou une disquette formatée avec le boot CP/M.
Pour être honnête c’est le genre de truc qu’on avait oublié jusqu’à ce qu’on se remette à lire le manuel du 6128.
Par un grand coup de chance nous avons retrouvé la même disquette estampillée Schneider, une autre marque qui distribuait le CPC en Allemagne.
Vint alors la question : comment dupliquer ces disquettes ?… En ressortant ce bon vieux « Discology » bien sûr !
Sur l’image, il s’agit de la version 6.0 (google et cpcrulez.org) mais nous n’avions que la 2.3.
Discology est l’utilitaire qui a accompagné tous les possesseurs de CPC, certes pour copier les jeux échangés dans la cour de récré mais aussi pour éditer et modifier le code des jeux à une époque ou l’Action Replay n’existait pas encore.
Aujourd’hui nous l’avons utilisé en respectant l’avertissement légal qui apparaissait toujours dans la colonne de droite : nous avons fait une copie de sauvegarde ! et même deux d’ailleurs…
Voilà un lot qui va nous occuper quelques temps et qui fera bonne figure lors de nos prochaines expos : un CPC 6128 complet avec son manuel, ses disquettes d’origine, deux jeux originaux et une trentaine de disquettes contenant des jeux, des programmes rentrés « à la main » à partir de listings publiés dans les magazines d’époque et surtout une copie du logiciel graphique « Advanced Art Studio » qui nous replongera dans le dessin bitmap en 16 couleurs.
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P.S : qu’on arrête de nous rebattre les oreilles à chaque convention avec les Amstrad CPC « racistes » sous prétexte de la pub de la GX4000 contre Nintendo… ou comment un trait d’humour de l’excellent Benzaie qui parlait d’Amstrad contre les « consoles de bridés » est devenu une vérité absolue pour ceux qui n’ont pas connu cette époque… (et merde, j’ai tué l’ambiance…)