Back in the 80’s – « Commando Ninja » !

Il y 2 semaines de ça, une instagrameuse en contact avec ma très chère épouse lui lâche au détour de leurs partages de souvenirs de vidéo-clubs : « je t’envoies l’affiche d’un truc de malade, digne de figurer en VHS dans ta collec’ de films de Ninja. »

Et là surprise, une affiche de vieux nanar dont nous ignorions l’existence (avec les pliures et tout) qui fleure bon le schwarzy low-cost et qui se nomme « Commando Ninja »…

Joie et fontaine de foutre ! COMMANDO et NINJA dans le même titre ! Saint Godfrey Ho et Saint Joseph Lai m’ont entendu !

Rappelez-vous : il y a quelques années, c’est avec ravissement que nous avions découvert la bande-annonce du kickstarter de « KungFury » le désormais célèbre moyen métrage de David Sandberg (jeune réalisateur de pubs Suédois, métissé asiatique et pratiquant d’arts martiaux) qui essorait la substantifique moëlle des polars hardboiled des années 80 en le matinant d’une grosse couche de geekeries.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, stoppez cet article, lisez d’abord celui-ci, foncez sur Youtube ou sur Netflix et matez KungFury avant de reprendre…

Ca y est, c’est fait… bon, on reprend sur Commando Ninja !

Aussitôt nous sautons sur Youbulle et découvrons la bande annonce en Français, puis en Anglais, puis en Japonais… et nous découvrons qu’il s’agit d’un kickstarter vieux de 2 ans dont la sortie remonte à … moins de 3 mois… et « shot in Montpellier » ! Putain !!!

Préparez-vous à vivre 1h08 de bonheur 80’s ultra-référentiel et multi-niveaux de compréhension.

Au programme du réalisateur Benjamin Combes : du Commando (ah bon), du Ninja (sans déconner) mais aussi des mains bioniques, des punks, des bonnes vannes ouvertement racistes d’antan, des hommes de mains interchangeables, 3 tonnes de cartouches, du gore, du Terminator, du Maman – j’ai raté l’avion, de l’aérobic, du Bloodsport, du plan nichon, du voyage dans le temps, du Miami Vice, du Napalm, du Scarface, du Predator, du Ikari Warriors, des putes au bord de la piscine, du Highlander, des Raptors (vous avez créé des raptors?), du méchant à gros cigare et surtout… le téléphone Garfield de Richard Harrison !

Le héros est incarné par Eric Carlesi dont la carure est parfaite pour ce rôle et que je vous conseille d’aller rejoindre sur sa chaîne « on the whey » si vous voulez être « gros et sec ».

Question capacité d’acteurs, s’ils sont tous visuellement nickels c’est grâce au doublage des voix effectué par SuperFlame (qui fait revivre les voix de nos comédiens de doublage d’époque dont beaucoup sont hélas partis pour un monde meilleur…) aidé de Ganesh2 que leur jeu est sublimé.

En plus, le film a été doublé en Anglais, Allemand, Tchèque et Polonais et totalise un score de 300000 vues par langue… sauf la version allemande qui patauge sous les 10000 vues. Essayez toutes les versions pour goûter la variété des saveurs, ça vaut le coup !

Diantre, fichtre, sac à papier ! nous allions oublier la BO créée par Thomas Cappeau qui est une pure merveille de souvenirs 80’s. Celle-là, elle est dans mon smartphone pour y rester à côté de celle de KungFury.

Bon je retourne le re-regarder une fois de plus, et je me réabonne à Karaté dans ta gueule !

Ciao !

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