Pas « cart mod », mais plutôt « case mod ».

Cartouche 128in1 Fullset Videopac, Videopac+ et  Odyssey2.

Bonjour à tous, et à toutes.

Il y a quelques mois, j’achetais, pour la somme de 20 balles, cette petite carte avec l’ensemble des jeux commercialisés pour ma console maudite : La Videopac du feu Consortium Européen Thomson-Brandt-Philips-Radiola-Schneider-Saba. Mais la carte n’était pas très sexy. :-/

De plus, elle disparaissait littéralement dans le port cartouche de ma JET 471 (La console Videopac + de radiola avec sortie péritel).

La Jet 471 Péritel de Radiola qui a réglé tous mes problèmes d’affichage Videopac sur des tv semi-modernes.

Comme « Abondance de biens ne nuit pas ». N’est-ce pas Solid Ab ? J’avais récupéré cette console avec 2 cartouches en loose et en doublon. J’étais prêt à les revendre quand j’ai vu ce qu’avait fait René Van Den Enden avec une coque de cartouche vide  O_o

Boitier VHS recyclé et Multicart, faits par René Van Den Enden

Vue de la jaquette du boitier et de la cartouche

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette Multicart avait de la gueule, mais était vendue au prix prohibitif de 35 balles sans le port. Je n’osais pas non plus leur commander une « Game Selector » à 60 balles, cartouche « switch less » avec menu de sélection…

La C7061 Game Selector est introuvable, mais c’est la Rolls des multicart pour Videopac, cependant…

On ne peut pas afficher plus de 8 lignes sur un écran avec un videopac et sa résolution de fou 😉 Alors faudra jouer du manche à balai vers le bas pour arriver au 200ème jeu…

 

 

 

 

 

 

 

 

Je me décidais finalement à tenter de faire entrer ma carte pcb dans une carrosserie de cartouche, mais ce ne fut pas une mince affaire :

Le plus problématique a été d’ouvrir la cartouche sans la casser, car la charnière à ailettes située sur le manche de la poignée peut casser facilement. J’avais absolument besoin de dé-solidariser les deux côtés de ma cartouche pour coller des cales à l’intérieur.

Cartouche à demi-ouverte. présence de la PCB d’origine, et de la partie basse escamotable.

Le plus important, une fois les vis de façade enlevées, est de maintenir les deux côtés en position semi-ouverte, puis de tirer le devant de la cartouche, alternativement vers la droite et la gauche en arc de cercle,  jusqu’au dégagement complet de  ce dernier. La « charnière-poignée » de cartouche pétée, c’est juste affreux ! J’ai vu des cartouches comme ça se vendre sur la baie…

PCB d’origine avec ressort en « U » clipsé, et partie basse retirée.

Le tout démonté

Ensuite, ma PCB est presque deux fois plus longue qu’une pcb de cartouche normale, mais les trous de fixation ne sont pas non plus au même endroit (ça aurait été trop simple). :-/

J’optais pour de la pâte araldite bi-composant à malaxer et qui devient aussi dure que de la pierre après séchage.  Je calais donc bien ma pcb par ce moyen, et je gagnais aussi en rigidité de l’ensemble.

Et puis la partie basse escamotable de la cartouche, enchâssant les connecteurs de la pcb, une sorte de fente de boite aux lettres en tôle montée sur ressort et glissée dans un rail, m’a également joué un tour : Le ressort en « U » a fait court-circuit au dos de ma pcb  trop longue par rapport à l’originale.  :-/ Je conservais cependant  ce ressort trop court pour la nouvelle carte et l’isolais à l’intérieur de la cartouche avec de la colle chaude.

Ma multicart sertie dans son coussin de pierre, partie avant de la cartouche retirée, ressort et partie basse remontés.

Par le prompt renfort de MatSilent, complice par fourniture de moyens, je recevais en prêt sa mini perceuse disqueuse. Je prenais les cotes de chaque rangée de micro-switchs que je reportais sur la face avant de ma cartouche custom.  Après découpe, le résultat était acceptable.

Découpe effectuée, trous de vis rebouchés, et les deux coques de cartouches recollées.

Je n’avais plus qu’à refermer le tout, les deux trous de vis sous l’étiquette faciale de la cartouche ne m’étaient plus d’aucune utilité. Je les rebouchais aussi à la pâte araldite. Enfin je collais les deux faces de la cartouche avec de la colle pour tuyau pvc rigide.

A l’insertion, la cartouche plus lourde, se met en place presque toute seule sur le connecteur de la console. Un cure-dents devient alors l’accessoire indispensable pour changer de jeu (modification des états ON/OFF des micro-switchs et sélecteurs de banque mémoire).

Cartouche insérée.

Et en plus, ça marche !

Enfin, je reportais mes cotes sur un document vierge photoshop, je récupérais ça et là quelques graphismes videopac d’époque, et je créais mes étiquette et jaquette personnalisées. Je les imprimais sur du bristol. Puis je doublais le dos de mon étiquette au double face pour moquette (le plus fin) et je plastifiais la face imprimée avec du scotch transparent d’imprimeur extra-large pour assurer sa longévité.

Étiquette custom avec emplacement des trous percés sur la face de la cartouche

Mise en place de l’étiquette.

N’ayant pas de boitier plastique rigide de cartouche videopac, je me résignais à fabriquer une boite en bristol, puisque les cartouches  en bundle avec les consoles videopac étaient, à l’époque,  vendues elles aussi dans des boites en carton.

En 1983,  j’avais reçu la numéro 1 en boite carton, livrée dans l’emballage de la console, dans une fente du polystyrène intérieur.

Boite en bristol avec emplacement de cartouche

Et voilà ! Boite, jaquette et cartouche.

Je dispose donc maintenant d’à peu près le même packaging, pour la moitié du prix,  mais avec les emmerdes en plus. 😉

A très bientôt.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.