SUPER SIDEKICKS NEO GEO (1992)

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Coupe du monde oblige, je fais mon grand retour avec un test sur un jeu bien connu des aficionados des salles d’arcade, il s’agit du premier Super Sidekicks sur Neo geo.

Depuis pas mal de choses ont changé concernant cette licence (deux autres titres sortiront en autre quelques années plus tard, en 1994 et en 1995). Restons sur ce premier opus et regardons de plus près en quoi il a révolutionné à l’époque les jeux de foot.

Au départ, un écran titre assez basique avec rappel des touches comme sur tout jeu Neo geo. Puis, ensuite, on passe à l’écran de sélection de son équipe (en tout 12 équipes réparties en 2 groupes).

 

GROUPE A : Italie/Allemagne/Mexique/Espagne/Angleterre/Japon

GROUPE B : Corée/Argentine/Brésil/USA/France/Pays-Bas

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Sympa au niveau choix, ne vous attendez pas à de grosses différences de jeu si vous prenez l’Espagne ou l’Italie, seule l’équipe du Brésil a tendance à courir un petit peu plus vite sur le terrain mais cela n’est pas très flagrant.
Pour accéder aux ½ finales, il faudra batailler dur car pour arriver à ce stade-là du jeu, il va falloir vous défaire de chacune des équipes de votre poule. Donc, comme toujours chez SNK une grosse difficulté de jeu (Super Sidekicks 2 à côté est plus facile, il suffit de prendre l’équipe d’Allemagne et vous êtes sur de finir le soft), d’où longue durée de vie du jeu.
Si l’on se replace dans le contexte de l’époque, vu que les salles d’arcade étaient encore nombreuses, l’éditeur SNK avait tout intérêt à rendre le soft difficile car cela leur permettait de générer un large bénéfice sur son exploitation dans les cafés et du coup d’amortir les coûts de production des cartouches (notamment avec l’arrivée de la console NEO GEO AES commercialisée 3500 F et le jeu en moyenne tournait à 1200 francs).

En terme de gameplay, le style est simple mais efficace : deux touches A et B.
Le A servant à faire des passes longues et tirer
Le B servant à faire des passes courtes et tacler

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Sur le terrain, le joueur répond correctement, on est plutôt dans du style arcade.
Ne vous attendez pas à mettre en place des stratégies de folie, on en est loin; on joue… et place au festival de buts !

Le seul désagrément réside dans le fait que lorsque notre joueur se fait tamponner, l’arbitre ne siffle rien (dans les suites, ce souci sera rectifié, l’arbitre sanctionnera plus, on aura même droit au carton rouge, CHOSE IMPENSABLE ici dans ce premier volet).

C’est important de soulever ce bug car un an après, l’éditeur Midway, si ma mémoire ne me fait pas défaut, utilisera cet aspect, à savoir ne pas siffler les fautes et les poussettes dans un autre jeu mondialement connu : « NBA JAM« . Eh oui, dans ce jeu de basket, plus notre joueur se fait pousser, plus il accumule de la fatigue « injury » (terme utilisé dans le soft), du coup pour être plus performant et être en mesure de gagner le match, il fallait être plus rusé et choisir le bon duo.

Après ce petit aparté, revenons à notre jeu; les animations des joueurs lorsqu’ils marquent ou sont blessés, restent impressionnantes… on s’y croirait avec la foule qui encourage et se manifeste lorsqu’une équipe est sur le point de renverser la tendance.

Dans le cas où un match se termine sur un match nul, une séance de penalty est proposée, avec une vision frontale 2d bien modélisée.

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Au final, c’est un jeu qui a certes vieilli quand on voit l’évolution des jeux de foot (PES, FIFA) mais qui reste attractif, intéressant en terme de gameplay.
Un bon défouloir si l’on souhaite passer une soirée avec des amis sans se prendre la tête.

 

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