Et si on se penchait sur IKARI WARRIORS … sur NES

En ces temps de confinement, voici un article qui devait être le texte d’une vidéo pour notre chaîne Youtube mais coincé au travail (il faut des soldats qui restent pour assurer les arrières de ceux qui partent) il m’aurait été difficile de tourner et monter tout ça à temps.

Je le répète souvent, mon univers vidéo ludique personnel a commencé avec le CPC 6128 d’Amstrad et c’est donc sur ce support que j’ai découvert IKARI WARRIORS bien avant la version Arcade et ses joysticks Rotary dans le bar de ma tante.

 

Si je me suis éclaté sans jamais l’avoir fini sur mon CPC, j’ai découvert tardivement la version NES à travers encore une fois les vidéos de l’AVGN.

Aussi je n’ai pu résister à commander IKARI WARRIORS et sa suite VICTORY ROAD sur NES pour ce test.

Le moins que l’on puisse dire c’est que la version NES d’IKARI WARRIORS est dure au possible et possède de majeurs défauts de conception dans les hitboxes et le level design.

Après un rapide comparatif, il n’y a pas grand-chose à faire ressortir entre les versions JAP et US. Par contre il y a des points de comparaisons intéressants entre les numéros 1,2 et 3.

 

Un premier volet aguicheur.

Le premier IKARI sur NES possède un mode démo, c’est-à-dire que si vous ne touchez à rien, une séquence de jeu pré-enregistrée va démarrer et si elle est bien faîte va vous présenter les graphismes et le gameplay et donc vous pousser à l’achat si jamais comme moi dans mon jeune âge vous deviez découvrir vos futurs choix de jeux au travers de la vitrine d’un magasin spécialisé.

Après comme dirait le JDG, c’est la technique de la sucette niveau 200 sur l’échelle de la pu-puterie, ça commence doucement et ça devient vite infernal.

Un deuxième volet lénifiant !

Pour ce qui est du 2ème volet, on se demande si ils ont vraiment voulu le vendre…

Si vous ne touchez à rien, ce n’est pas un mode démo mais une suite d’écrans fixes sous-titrés qui vont dérouler lentement, si lentement que vous devrez lutter pour ne pas l’interrompre.

Les lettres apparaissent une par une avec un bip à chaque lettre et il y a au moins trois lignes de texte par écran qu’on ne peut pas sauter !

Petite parenthèse, même dans le jeu vidéo, quand le scénario ressemble à : « moi, le chef de ma planète, je vous ai vu combattre et admire vos qualités de guerrier alors je vous téléporte chez moi pour m’aider à vaincre le gros vilain qui attaque mon peuple», ça pue déjà furieusement la merde !

D’un autre côté quand on voit la difficulté et le WTF du jeu on se dit que non, il ne fallait pas montrer quoi que ce soit si on voulait le vendre.

Car question difficulté, pour ce qui est du 1er IKARI, le jeu est jouable mais très dur malgré les 3 crédits. Heureusement pour ceux qui veulent avancer malgré la difficulté, il existe un code « A, B, B, A » qu’il faut taper entre la mort et l’affichage du GAME OVER pour ressusciter immédiatement.

Quant au 2ème, en plus d’un graphisme dégueulasse, il faut survivre avec 1 seul crédit. Dans cet épisode, on a droit à 4 armes de base et 2 armes secondaires et si on ne sait pas qu’il faut immédiatement s’équiper du boomerang, on est foutu.
Donc on passe son temps à taper « A, B, B, A » y compris contre certains BOSS qui vous tuent au moindre contact et contre lesquels on arrive à mourir sans même avoir réussi à les toucher.

Un troisième volet surprenant !

Honnêtement, IKARI 3 a un mode démo très beau et super pêchu mais celui-ci ne laisse pas entrevoir la difficulté qui caractérise la version NES par rapport à la version arcade.
Celui-là on n’a pas pû faire de crédit pour s’en payer un exemplaire cartouche…

Le jeu où cette fois on se bat à mains nues reste très dur mais avec des « continues », en revanche le code « A, B, B, A » ne marche plus.

Il est par exemple impossible de savoir par un quelconque indice visuel, alors que le jeu est très beau, si les ennemis meurent en un ou en quinze coups et honnêtement on arrive à regretter les combats de Bayou Billy.

Précision avant la conclusion :

Je précise que tous nos tests ont été effectués en 60 hertz, certains passages sont déjà pleins de ralentissements en fonction du nombre d’ennemis alors je vous laisse imaginer la catastrophe sur NES PAL 50 hertz.

Sinon, je suis bien content d’avoir connu les volets Amstrad CPC au lieu des versions NES pour ne pas m’écoeurer à l’époque et je vous conseille plutôt de vous attaquer à cette série avec les versions « officielles » des versions arcade que vous pouvez acheter sur les divers stores de vos consoles… ou bien sûr l’émulation à l’arrache (pirates! ) sur vos supports préférés (PC, Raspberry, etc… ) .

@+++++

 

2 Commentaires

1 ping

    • Kazan sur 29 mars 2020 à 23 h 40 min
    • Répondre

    Pour le 2e sur NES, je me demandais pourquoi il n’avait jamais été traduit en FR… Je me suis faite la trad l’année dernière, j’ai compris pourquoi… obligé de cheat pour survivre… Difficulté accrue… Bugs graphiques…histoire…bref. J’essayerais effectivement les vielles versions, ça m’a donné envi 🙂

    1. Tente les versions CPC, elles ont un charme fou !

  1. […] via Et si on se penchait sur IKARI WARRIORS … sur NES — Gamers du Grenier […]

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